Extrait du journal

Par ce temps de transition économique, mêlé des prodromes' d'une certaine fièvre électorale, on ne saurait trouver un moment plus opportun pour jeter un coup d'ceil sur la situation générale. Aiissi bien intéresset-elle tout le monde. Il n'est pas un Français qui ne soit appelé à bénéficier de l'apaisement des souffrances de nos campagnes. Autour des huit mi!lions de propriétaires, grands et petits, se presse une masse ouvrière qui dépasse vingt millions d'existences. Cette masse peine, sue, s'épuise à faire rendre au sol de quoi nourrir la nation tout entière, en subsistant elle-même. Il faut, pour qu'un pays soit fort, qu'il puisse pourvoir par ses propres ressources aux besoins de son alimentation....