Extrait du journal

Le dialogue qui s'est institué, par-dessus la frontière, entre le ministre des Affaires étrangères du Reich et le ministre des Affaires étrangères do France est bien, en effet, comme l'a dit M. Briand, une bonne fortune. Les deux ministres se sont expliqués de la façon la plus complète et la plus loyale. La politique extérieure des Etats intéresse au plus haut point les nations qui en supportent les conséquences, et c'est pourquoi il est indispensable, quelque temps avant que les deux opinions publiques se prononcent par des élections générales, qu'elles soient au courant des positions respectives, c'est-à dire que la France sache ce qu'elle veut elle-même et ce que veut l'Allemagne, et qu'il en soit de mème de l'autre côté du Rhin. Les deux discours...