Extrait du journal

puissent ne pas être respectés à l'avenir comme ils Pont été dans le- passé. En prononçant ces paroles qui limitent l'affaire au différend entre rite.. lie et l'Ethiopie, M. Eden a beaucoup contribué à créer l'atmosphère de détente qui, contrairement à ce qu'on pouvait craindre, s'est rapidement établie au Palais des Nations. Par la bouche même du messager du cabinet de Londres, le principal danger qui consisterait à mettre aux prises deux grandes puissances jusqu'ici amies a été déclaré Inexistant. Cela ne veut pas dire, certes, qu'il ne coatinuera pas d'exister, mais cela marque la volonté résolue de la GrandeBretagne de ne pas se poser en adver-. mire individuel de l'Italie, mal. d'agir en cette affaire d'accord avec la collectivité internationale, uniquement comme membre de la S. D. N, et comme signataire du pacte Briand-Kel.logg. L'attitude qu'adopterait la France n'était pas mains impatiemment attendue par le public international du quai Wilson, que la manifestation brïtâjmrquc. On prêtait à tort à M, Laval l'intention de se montrer trop Indulgent à l'égard des visées italiennes et de laisser paraître quelque mollesse vis-à-vis du covenant. Il n'en a rien été. Les partisans les plus ferventa de l'institution genevoise ne pourront faire à M. Lavai le reproche de ou de tiédeur. Dés les premières paroles de sa déclaration, le chef du gouvernement français a proclamé l'ardent attachement de la France à l'œuvre de conciliation entreprise sous l'autorité de la Ligue et la conviction que la paix pourrait encore être sauvegardée dans le cadre du pacte. A cette professsion de foi, IL Pierre Laval a ajouté que le dans la tâche qui lui incombe maintenant, trouverait la pleine collaboration du représentant de la France. Il a exprimé l'espoir qu«un règlement équitable pourrait intervenir qui assurerait l'Italie les satisfaotions auxquelles elle peut légitimement prétendra sans mécannaMre les droits essentiel* de la souveraineté éthiopienne....