Extrait du journal

On parle toujours des Grecs comme nos maîtres en la matière parlons-en donc. On se pâme d'admiration devant des statues grecques, qui ne figurent pas, ainsi qu'on le croit communément, des athlètes, mais bien des jeunes gens ou des hommes d'âge mûr, qui s'exer(,'aient aux jeux gymniques, pour fortifier les muscles et développer l'harmonie du corps. La lutte, le pugilat, et, d'une façon générale, tous les exercices brutaux étaient abandonnés aux athlètes professionnels et les contemporains d'Aristote n'avaient pas été longs à s'apercevoir qu'en soumettant les enfants à l'athlétisme on risque d'altérer leurs formes et d'arrêter leur accroissement et que, dans un âge plus avancé, les lutteurs de profession sont de mauvais soldats, parce qu'iïs sont hors d'état de supporter la faim, la soif, les \eilles, le moindre besoin et le plus petit dérangement...