Extrait du journal

Certes, le peuple français est si pacifique, si peu « impérialiste il est si loin de toute idée de conquête, qu'il aurait préféré que M. von Simons acceptât les accords de Paris et que tout s'arrangeât à Londres. Mais il comprend fort bien que quelqu'un doit payer et que si le peuple allemand ne paie pas, c'est lui qui sera obligé de payer. Avec une dette de 200 milliards, que le traité de Versailles a laissée à notre charge, il nous est matériellement et moralement impossible de nous charger' par surcroît des nombreux milliards que l'Allemagne nous doit pour nos sinistrés du Nord, nos mutilés, nos veuves et nos orphelins de guerre. Même chez le créancier le plus raisonnable, il y a des limites à la patience....