Extrait du journal

De Sarrebrück à Sarrelouis, les agglomérations se suivent, à peine interrompues par quelques prairies. Les maisons ouvrières ont un air propret. Elles sont à un seul étage, avec la porte au milieu et deux fenêtres de chaque côté. Tout cela est solidement construit, net, fraîchement peint. Le noir de la mine ne souille ni les rues ni les habitations. Les hommes, qui travaillent dur ici, savent embellir leur existence. Les Sarrois nombreux que je vois passer la Sarre n'est-elle pas une sorte de fourmilière sont très soignés de leur personne. S'il y a de la misère, elle ne s'affiche point. La Sarre respire une honnête aisance....