Extrait du journal

« Samedi dernier, nous a-t-il déclaré, les caisses publiques avaient reçu un ensemble de souscriptions dont le montant était voisin de quatre milliards. Avec les apports qui auront été faits depuis on peut prévoir que cette somme sera substantiellement dépassée. Le travail de centralisation des souscriptions va se poursuivre rapidement, et, vers la hn de la semaine, nous pourrons dégager le bilan total de l'opération. *̃ Le but est atteint. L'épargne française a, une fois de plus, répondu à l'appel du gouvernement. Elle a prouvé que l'Etat pouvait, en toute circonstance, s'appuyer sur elle pour assurer le rétablissement des finances nationales. Elle a efficacement affirmé sa confiance profonde et raisonnée dans l'avenir financier du pays. La série des emprunts destinés à pourvoir aux déperzses normales du budget est définitivement close tout appel à l'épargne dans ce but sera désorntnis rigoureusement proscrit. » M. Clémentel considère cette étape comme décisive dans l'œuvre qu'il a entreprise, puisqu'elle le libère des soucis de la liquidation de l'exercice budgétaire 1924 et du fonctionnement de la Trésorerie. Il va consacrer tous ses efforts à l'aboutissement rapide du budget. de 1925, avec le moins de douzièmes provisoires possible. Un vote définitif de ce budget, qui sera réalisé en parfait équilibre, pourra-t-il intervenir à la fin de janvier? Le ministre des Finances l'espère et il ne négligera rien pour --accélérer la discussion et hâter la décision finale des deux Chambres. Il faut aller vite pour ouvrir la voie à l'indispensable opération complémentaire de l'assainissement financier la consolidation de la dette flottante et l'amortissement des rentes. M. Clémentel nous a fait part de se» mtentions-à. ce sujet de la façon suivante...