Extrait du journal

L'opinion britannique a bien accueilli les sanctions. Le Parlement y a souscrit. J'ai assisté, hier, à la séance de la Chambre des communes et j'ai entendu le discours de M. Llayd George. Le succès du Premier britannique a été très vif. Dans la soirée, nous avons dîné, NI. Lloyd George et moi, et ce dernier entretien a été tres cordial. Ces sanctions, l'attitude des Allemands les a rendues nécessaires. Nos adversaires se sont trompés une fois de plus. Ils n'y croyaient pas et étaient convaincus que le front allie no ,pourrait être réalise ils pensaient que nous serions seuls. Ils ont montré que la guerre ne leur avait rien appris et qu'ils méconnaissaient la GrandeLa Grande-Bretagne ne manque jamais a sa parole. Nous le savons tous en France. Dès l'instant où M. I,loyd George avait accepté l'accord de Paris, il était évident que cet accord il le soutiendrait avec nous jusqu'au bout. Je ne doutais pas un seul instant, d'ailleura, du résultat final. L'union des alliés était nécessaire, elle était certaine. Pour l'application du traité, cette vnion est une obligation. Le traité est un traité solidaire, nous ne pouvons Le faire jouer que solidairement. Certes, il y a eu des difficultés, mais c,'était inévitable. Elles ont toutes été surmontées. Tout s'est donc bien passé et.jc reviens avec ce que j'avais promis....