Extrait du journal

PEU de changement sur le front de Normandie. A signaler cepen dant l'occupation de Carentan par les Anglo-Américain* qui multiplient leur» effort» en rue de tenter de couper la presqu'île du Cotentin. C'est ce même objectif que vise * atteindre une poussée de blindé» britannique* partie du »ud de Bayeux en direction de Saint-LÔ-Hautteville j de» contre-mesure» «ont en cours pour isoler catto pointe avancée. Au nord de Caen, une attaque allemande destinée à prévenir une action offensive de l'adversaire, qui a concentré ici d'important» effectif», a été couronnée de #uccè». De nouveaux engagements sont toutefois à attendre dan» cette région. En résumé, comme le» jour* précédents, la situation est dominée par la concentration, de part et d'autre, de puissant» renfort» en vue de la grande bataille qui prépare. On peut mieux maintenant se rendre compte du rôle rempli par le rempart de l'Atlantique dont la tâcha essentielle était d'entraver l'action de l'assaillant pour permettre la mise en place des nnites de réserve avant qu'une poussée profonde ait pu être réalisée à l'intérieur du territoire. Ce but a été atteint. Le « mur » devait également infliger, dès le début, 4e maximum de pertes aux AngloAméricain* et leur rendre difficile l'accès d'un grand port dont la possession leur est nécessaire pour amener, avec le moindre risque, c'est-à-dire à bord de navire» de gros tonnage, le matériel lourd devant leur parmettre de* opération* en profondeur. On peut, en effet, constater que les Anglo-Américains n'ont pas dépassé la zone de protection que leur assure l'artillerie de leurs cuirassés mouilles dans In baie de ta Seine. Les perte* subies par les troupes du général Montgomery ont contraint celui-ci à penser d'abord à assurer la sécurité de sa tète de pont avant d'entreprendre de larges mouve ments opératifs. Les milieux militaire» allemands, qui estiment à vingt-trois le nombre des divisions dont disposent actuellement le» Anglo-Améri- j cains sur le territoire français, font remarquer qu'un échec du débarquement, dès le* tout premiers jours, n'aurait pas permis la concentration sur la tète de pont de Basse-Normandie des impor tants effectifs anglo-américains qui donneront indiscutablement à la bataille qui va s'engager son caractère décisif. Georges MAETï. ,...