Extrait du journal

Que notre service hospitalier, en dépit des énormes sacrifices consentis par le Conseil municipal, ne réponde pas à des nécessités qui grandissent chaque jour-et vont grandir encore, à mesure que se développeront les conséquences de la crise industrielle, c'est malheureusement une vérité qu'il n'est pas possible de mettre en doute. Il n'est que trop certain que de nombreux malades et infirmes, dans l'impossibilité reconnue de se procurer chez eux les soins nécessités par leur état, se volent, chaque matin, refuser, faute de place, l'entrée des hôpitaux. Si les dalles des parvis pouvaient parler, elles raconteraient des scènes à fendre l'âme....