Extrait du journal

Je ferais ce que je pourrai pour le ren dre la vie agréable. Si tu n'acceptes pas, c'est que tu préféreras manger de l'argent en justice plutôt que de tacher de nous créer une situation qui nous permette de donner une bonne éducation à notre enfant. Tu vois que cela vaut la peine que tu te déranges. J'attends une réponse au plutôt de tôt Ton mari, Jules BONNOT. II revient à la charge Dans la seconde, adressée également à sa femme, Bonnot sérnble vouloir surtout se préoccuper de l'éducation de son : Madame Sophie Bonnot, t Si j'ai attendu un peu avant de répondre à ta lettre, c'est que je ne l'avais pas eu tout de suite ; mais, ce qui m'étonne, c'est de ne rien recevoir. Car, en somme, c'est toi qui demande. Je te réponds loyalement, et rien. Ceci ne fais pas mon affaire; il m'ennuie beaucoup de laisser notre enfant faire sa pre mière éducation dans le milieu où il est. Je pourrais l'expliquer mes griefs et c'est pour cela que je voulais que lu vienne; si c'est les dépenses qui l'en empêche, je puis faire les frais, te les remboursé ou de les avancés, à ton gré. Si je voulais que tu vienne, c'est que c'est vraiment utile car, pour loi comme pour moi, cela ne doit pas durer. Etant ici, lu pourrais mieux toi-même me parler, car cela en vaut la peine ; tu n'a pas le droit de res ter ainsi Te plait-il de toujours vivoter et de ne pas assurer à notre fils tout au moins l'instruc tion nécessaire qui puisse le délivrer de tous les maux dont nous sommes accablés. Non. je ne crois pas que ton cœur de mère restera sourd à mon appel N'écoute que toi-même; songe qu'a te reste un devoir à accomplir et que, plus tard, lu seras fière d'avoir été une femme et mère en même temps. Si tu veux que notre fils, à l'âge ou tu t'es marié, sache réellement se conduire en homme; qu'il sache quelle attitude il doit prendre vis-à-vis de certains actes et cer taines choses, il faut l'élever nous-mêmes, et cela dans de bonnes conditions. Il ne faut Te- *...