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Le Petit Parisien, 16 décembre 1914

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Le Petit Parisien
16 décembre 1914


Extrait du journal

Faut-il mentionner encore ces bombardements puérils auxquels se livre l'ennemi à des distances fantastiques, et dont les résultats ne valent pas le poids du métal qu'ils ont coûté? La gare de Commercy, celle de Saint-Léonard, au sud de Saint-Dié, ont subi de ce fait quelques dégàts. Ce n'est point cette débauche inutile de ferraille qui rouvrira aux troupes du kaiser la route de Calais ou celle de Paris, pas plus, d'ailleurs, que la reprise de Steinbach, point sans importance situé à quelques kilomètres au nord-oues! de Cernay et simple position d'avant-poste qui ne commande même pas une route ou une voie ferrée. Je crois avoir déjà dit que nos récents progrès en Alsace inquiétaient les Allemands et qu'il fallait prévoir, de ce côté, quelques contre-offensives. En voici une. Elle n'est pas bien méchante et n'empêche pas que notre ligne s'étende maintenant depuis les abords d'Altkirch jusqu'aux crêtes qui dominent SaintDié, ce qui donne à notre emprise sur le territoire annexé une largeur moyenne de douze à quinze kilomètres, avec des points d'appui très solidement organisés....

À propos

Le Petit Parisien est un grand quotidien français, publié entre 1876 et 1944. Il était l’un des principaux journaux sous la Troisième République.

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