Extrait du journal

Les hommes de lettres qui l'ont signée affirment qu'il est temps d'épargner'aux arfeurs « l'étrange cérémonie qui les subordonne à un Jury d'interprètes dont le mandat est nul, les titres équivoques, la garantie incertaine, la décision publique et l'arrêt sans appel ». et ils demandent que la Comédie-Française soit simplement dirigée, comme le sont tous les aai res théitres subventionnés, par un directeur responsable ayant pleins pouvoirs pour la réception des œiures. D'autre part, cette idée se fait jour dans la presse qu'un Comité de gens de lettres vaudrait coup sur mieux qu'un Comité de comédiens et serait peut-être préférable un directeur unique. A quoi on oppose qu'il faut se méfier de la tyrannie des Comités, que c'est presque toujours celle des médiocrités, que les écrivains en renom se récuseront et que ceux-là seuls ayant perdu toute espérance de lustre par leurs ouvrages accepteront cette magistrature, qu'on va refaire une sorte de petite Académie à l'esprit étroit et jaloux....