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Le Petit Parisien, 18 juillet 1904

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Le Petit Parisien
18 juillet 1904


Extrait du journal

C'est l'heure où la France, livrée à la Terreur blanche, à la fureur des légitimistes, voit tomber quelques-uns de ses héros les plus purs et les plus respectés, Ney en première ligne. C'est l'heure où les lois les plus rétrogrades sont ¡ adoptées, où 1'on veut abolir 1789 d'un trait de plume, où le roi lui-même s'inquiète des excès de ses partisans. Fabvier se jette dans le parti libéral il s'entend avec Foy et Manuel, d'Argenson et Lafayette il réveille les « demi-soldes » il est le liée vivant entre ceux qui regrettent le passé militaire et ceux qui rêvent d'une monarchie tempérée ou même d'une république démocratique il court d'un bout de la France à l'autre, passe à l'étranger pour se concerter avec les exilés, dresse des complots, bat en brèche les Bourbons. On sait comment les conspirations échouent coup sur coup, comment elles aboutissent seulement à aggraver Is réaction, qui atteint au paroxysme après la chute de Decazes. Fabvier estime alors que la France, tant aimée pourtant, devient intenable pour lui il va se battre pour les Grecs....

À propos

Le Petit Parisien est un grand quotidien français, publié entre 1876 et 1944. Il était l’un des principaux journaux sous la Troisième République.

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