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Le Petit Parisien, 20 mars 1890

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Le Petit Parisien
20 mars 1890


Extrait du journal

Le docteur Campayrol me soigna, non sans habileté, et au bout de trois mois ,'étais en pleine voie de guérison. J'avais rame alors plus malade que le corps, c'est vous dire qu'elle souffrait cruellement. Un incident m'acheva. Je reçus une lettre de Mademoiselle de Charnay elle me redemandait sa liberté en termes qui ne pouvaient me laisser aucun doute sur ses sentiments. Je lui répondis selon son désir, en désespéré, mais avec une aHection dont je ne pouvais me défaire. Plus tard, toujours par l'intermédiaire du docteur Campayrol, je reçus une seconde l ettre qui contenait un adieu définitif et m'annonçait en deux mots la mort de ses deux petites filles. Celle-là, la duchesse l'avait dictée. Je partis le cœur déchiré, et je m'expatriai. Je suis resté depuis en Amérique, d où je ne snis revenu que récemment, attiré par cette toute puissante passion qui ne m'a jamais quitté et avec laquelle je mourrai. J'ai retrouvé mademoiselle de Charnay mariée à M. de Vaunoise et malheureuse autant que moi. Et alors toute une trame d'infamies...

À propos

Le Petit Parisien est un grand quotidien français, publié entre 1876 et 1944. Il était l’un des principaux journaux sous la Troisième République.

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