Extrait du journal

Quand on considère les théâtres pariaiens, a l'image desquels sont conçus ceux des grandes villes de province, on remarque que d'une part les pièces oue 9'on y joue sont généralement analogues les unes aux autres et que d'autre part les noms qu'ils portent éveillent l'idée de genres distincts. Promenez-vous sur les boulevards et lisez sur les affiches des salles fermées annonçant la clôture animelle, le nom même de la salle Vaudeville, Nouveautés, Variétés, Renaissance, ,Ambigu-Comique, Menus-Plaisirs, etc. quoi répond cette diversité? Quelles origines variées dissimulant l'identité ou presque identité des oeuvres qui y sont maintenant représentées Ces deux questions, ou, plus exactement, la réponse à ces deux questions embrasse plus d'un siècle de l'histoire des plaisirs parisiens. Si habitués que nous soyons, Parisiens de Paris ou Parisiens de province, car il en est des deux sortes à chercher dans les théâtres du boulevard toujours à peu près la même sorte de plaisir, cette habitude ne remonte guère qu'à soixante ans; et jusqu'en 1840, les différents théâtres « d'à côté avaient l'obligation de représenter des pièces de genres nettement différents....