Extrait du journal

Reste à tirer parti, maintenant, ije la plus heureuse manière, de l'offre généreuse des industriels du Nord, à laquelle nous ne doutons pas que toute l'industrie française apporte bientôt son adhésion. Diverses méthodes ont été envisagées. On a pensé à gager sur l'actif des entreprises ainsi volontairement entrées au service de la ration un vaste emprunt dont le produit alimenterait la caisse e 'd'amortissement actuellement en gestation et dont le service serait £ssuré à l'aide d'une contribution spéciale sur le chiffre d'affaires. 'D'autres ont songé à grouper les Industries répondantes en un puissant consortium qui émettrait des obligations analogues aux obligations industrielles allemandes prévues par le plan Dawes et qui pourraient être remises aux porteurs de bons à court terme demandant le remboursement. On arriverait ainsi à la consolidation d'une partie de la dette flottante et ide la dette à court terme qui présenterait sans doute plus d'attraits pour les intéressés que la remise ide titres d'Etat. Peut-être même ces obligations pourraient-elles être négociées aux Etats-Unis, à l'instar des obligations de chemins kle fer allemands, qu'il est question d'y placer actuellement. Les fonds que nous parviendrions à nous procurer ainsi pourraient être utilisés à l'achat de devises étrangères qui nous permettraient d'alimenter une caisse de conversion propre à assurer la stabilisation du franc, Stabilisation indispensable non seulement à l'équilibre budgétaire mais au fonctionnement sain et normal de notre industrie....