Extrait du journal

M. Stresemann a consacré le magistral discours par lequel il a fait sa rentrée dans la politique extérieure à un tour d'horizon occidental, c'est-à-dire qu'il a laissé délibérément de côté les problèmes qui préoccupent l'Allemagne à l'est et auxquels le comte Westarp s'est particulièrement intéressé dans sa réplique sans doute le ministre des Affaires étrangères du Reich considère-t-il ces problèmes comme devant faire l'objet des pensées futures de l'Allemagne. C'est vers l'ouest, aujourd'hui, qu'il convient de regarder, et M. Stresemann dit à ce sujet « Il n'existe pas, que je sache, de relations étroites avec une grande puissance quelconque qu'il faille dénouer, afin de nous assurer la liberté nécessaire pour nous entendre avec d'autres pays. » Cela ne veut-il pas dire que le traité de Rapallo n'empêche pas « cette politique d'entente pacifique et de rétablissement des relation amicales » avec les anciens adversaires qui « est une nécessité absolue pour l'Allemagne ». L'évacuation n'est pas un dû Ceci posé, quelles sont les conditions de cette politique ?...