Extrait du journal

n'est pas une décorations Dans l'innombrable courrier qui suit et illumine cette campagne pour le signe d'honneur aux blessés, on trouve cette lettre écrite par une vendeuse de journaux, dans un village de Bourgogne « Continuez vos articles parlez-nous encore du signe qui marquera les bles6és de la guerre. Cela intéresse tout le monde, et, dans chaque maison cù je porte les journaux, on me demande quand la forme sera arrêtée, afin que les femmes puissent commencer à découper et à broder l'insigne pour tous les vêtements de ceux qui nous reviendront. » Dans le même temps, je lis la réponse du ministre de la Guerre à Maurice Barrès, réponse qui est un refus, et je vois l'étonnement de la vieille vendeuse de journaux bourguignonne lisant la lettre du ministre au seuil de la petite maison dont la mur fatigué s'orne sans doute d'une treille ancienne, si vigoureuse sur une architecture si débile, qu'on ne sait laquelle des deux s'appuie à l'autre....