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Le Petit Parisien, 22 novembre 1918

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Le Petit Parisien
22 novembre 1918


Extrait du journal

Je ne parle pas ici de l'homme d'Etat dont elle est fière, de celui qui a galvanisé ses énergies, soutenu son courage et organisé sa victoire. Il appartiendra au Parlement de créer pour lui une récompense nationale, comme celle que reçut autrefois, après la première libération du territoire, le duc de Richelieu. Mais les généraux et les soldats, ceux qui, avec leur génie ou leur sang, ont racheté la patrie, que va faire pour eux celle-ci? Le rétablissement de la dignité de maréchal, conquise, comme disait Chanzy, au delà des Vosges, est certainement un noble et brillant acompte de ce qui est dû. Mais elle est forcement limitée, et la loi elle-même a fixé à douze pour le temps de guerre et six pour le temps de paixîp nombre des du bâton étoile. $on éclat lui-même défend de le prodiguer, et nous ne sommes plus au temps où Louis XIV faisait d'un coup dix-neuf maréchaux de France, apparemment, dit malicieusement Saint-Simon, pour n'en pas mauquer Il est vrai que parmi eux se trouvait Vauban....

À propos

Le Petit Parisien est un grand quotidien français, publié entre 1876 et 1944. Il était l’un des principaux journaux sous la Troisième République.

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