Extrait du journal

rin professait pour les onéras italiens. Il en avait aussi, parait-il, pour les chanteuses, et la chronique bcaadaleuse romaine lui prêtait des relations très intimes avec la cantatrice d'alors. Dans l'ouvrage considérable qu'il a consacré à l'histoire de Lopéra italien en France avant Lulii. M. Henry Prunieres hésite à admettre cette liaison. mais il convient que Mazarin, qui savait se servir des femmes, mit à profit les puissantes amitiés de la Léonora.. Il ne se montra ni ingrat, ni oublieux. Cette Léonora fut la première chanteuse qu'il appela d'Italie en France. Dans sa pensée, d'ailleurs, il ne s'agissait pas uniquement de servir l'art. M. Romain Rolland, comme le constate M. Prunières, a fort bien mis en lumière le but politique visé par le cardinal en introduisant l'opéra chez nous. il y voyait un instrument de séduction et de domination. Il espérait amadouer ses ennemis en les amusant, et apaiser les plaintes des bourgeois écrasés d'impôts en leur donnant des fêtes....