Extrait du journal

On est désarmé devant le nombre des solliciteurs de la charité. Parmi eux, hélas il n'est que trop évident qu'il y a des « philosophes » qui considèrent la mendicité comme un métier. On répond volontiers à la prière qui nous est adressée par quelque menue monnaie. Tant niieux si l'aumône tombe bien: tant pis si elle encourage un paresseur c'est le raisonnement qu'on se fait généralement. Il y aura toujours des exploiteurs. On ne peut espérer que diminuer leur audace. Mais les autres, ceux qui sont vraiment intéressants, ne méritent-ils pas plus d'attention ?...