Extrait du journal
En somme, leur attaque, malgré son extrême violence, a été faite par deux corps d'arrr,ée seulement, ce qui est peu de chose au regard des trente-quatre, qu'au dire de l'havalide Russe, ils entretiennent sur le front occidental. Je sais bien qu'ils y ont ajouté les bombes asphyxiantes, et même qu'ils continuent. Mais cet expédient dégradant, s'il peut produire des effets de surprise momentanée, ne suffit pas pour avoir raison de troupes valeureuses, qui n'en sont plus à s'effrayer des traîtrises tudesques. Bien plus, son emploi semble indiquer ou que l'ennemi est obligé de suppléer, par des moyens plus ou moins avouables, à l'affaiblissement de ses effectifs, ou bien qu'il se sent si solidement accroché par ailleurs que dégarnir un point quelconque du front lui paraît impossible. Et rien ne dit qu'il n'y ait pas des deux. Quoi qu'il en soit, les alliés n'ont pas tardé à reprendre, comme on dit, du poil de la bête. De la gauche à la droite de hardies contre-attaques, presque immédiatement déchaînées, les ont remis en possession de presque tout le terrain perdu. Belges et Français, combattant sur un front de huit à dix kilomètres, ont regagné, au-dessous d'Ypres. la rive droite du canal de l'Yser, et sensiblement avancé vers le Nord, tandis qu'à leur droite les troupes britannique? repassaient successivement tous les assauts de l'ennemi. Il est donc permis de croire que celui-ci en sera pour la honte qu'inflige à ses drapeaux le recours à des procédés innommables, et condamnés non seulement par le droit des gens, mais encore par l'honneur des armes, dont il semble vraiment faire trop bon marché....
À propos
Le Petit Parisien est un grand quotidien français, publié entre 1876 et 1944. Il était l’un des principaux journaux sous la Troisième République.
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