Extrait du journal

Quand l'Etat sollicite, ainsi qu'il le fait en ce moment même, sous forme de bons du Trésor, le concours des prê teurs pour appliquer ce programme, il leur propose l'alliance étroite du crédit public et du crédit privé, intimement unis pour soutenir nos droits dans la dernière phase de la lutte et pour con duire à bonne fin la besogne si urgente du relèvement économique du pays. Cette union de la richesse publique et de la richesse privée se présente aux particuliers sous un aspect très sédui sant, puisqu'aux avantages rémunéra teurs que reçoivent leurs apports, s'ajoutent les perspectives réconfor tantes qu'ouvre devant nous la restau ration de nos finances, dont l'équilibre des dépenses et des recettes, réalisé dans le budget de 1923 par les économies, est le gage. Nous arrivons au moment où, par une dernière mise de fonds, nous contraindrons le débiteur à s'exécuter et nous consacrerons notre prospérité future. Concluons avec le ministre des Finances : « Ayons confiance dans l'avenir. Avec cette vitalité admirable de notre race, nous sommes en train d'opérer à l'intérieur notre relèvement économique, d'opérer dans la Ruhr notre redressement extérieur. La France saura gagner la paix comme elle a su gagner la guerre. »...