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Le Petit Parisien, 28 novembre 1908

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Le Petit Parisien
28 novembre 1908


Extrait du journal

Et M. Chabrier rentre dans la villa. Mais par la porte qui vient de s'ouvrir, nous avons le temps d'apercevoir Mme Chabrier, les yeux brûlés par les :armes, le visage ravagé par la douleur. La nuit a été mauvaise pour les hôtes de la villa Steinheil. M. Chabner ne nous avait point trompé. Quelques minutes après sa rentrée dans la villa, Fanny Laeger sort à son tour, et revient bientôt dans une voiture qui se range devant la porte. Mite Steinheil va sortir. La jeune fille paraît bientôt, en effet, pale, chancelante. Son visage, qui porte les traces d'une nuit d'insomnie, ses traits crispés de douleur, ses yeux encore rouges des larmes versées, tout son être accaMé de lassitude et de désespérance démentent les affirmations de M. Chabrier. La pauvre enfant défaille et ses forces semblent l'abandonner. Timidement elle se cache derrière son cousin et glisse un regard anxieux vers l'impasse. Sa main tient le voile de deuil, toute prête à s'en cacher le visage qu'elle veut dérober aux indiscrétions des photographes....

À propos

Le Petit Parisien est un grand quotidien français, publié entre 1876 et 1944. Il était l’un des principaux journaux sous la Troisième République.

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