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Le Petit Parisien, 29 juillet 1897

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Le Petit Parisien
29 juillet 1897


Extrait du journal

Il semble que dans cette première période des hostilités, elle ait mal mesuré son effort. La Turquie avait jeté contre elle ses meilleurs et ses plus nombreux bataillons. Ses soldats se battirent avec une énergie sans égale. La fortune des armes fut plus d'une lois menaçante pour t'armée russe que.commandait le grand-duc Nicolas en personne. Ce n'était plus ce quo l'on s'était promis à Saint-Pétersbourg. On y avait estimé qu'une campagne prompte et décisive, qui ne dépasserait pas les Balkans, suffirait pour amener le Sultan à composition. Mais l'empereur Alexandre Il avait compté sans la mauvaise foi de cette même Europe qui l'avait poussé sur ce champ de, bataille, sachant bien quel piège elle tendait à la vieille ambition moscovite. Un homme, le chancelier de fer, l'implacable adversaire de la Russie, le prince de Bismark, veillait. De la coulisse où il se trouvait embusqué, il soufflait le feu sur toute l'Europe, bien résolu à saisir toutes les occasions pour comprometIre, arrêter et huiteer la Russie à l'heure psychologiquo du succès final....

À propos

Le Petit Parisien est un grand quotidien français, publié entre 1876 et 1944. Il était l’un des principaux journaux sous la Troisième République.

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