Extrait du journal

A quelque chose malheur est bon at-on coutume de dire. Il est certain que nos revers de 1870 ont eu ce résultat de déterminer dans notre pays un mouvement gymnastique considérable. Nous avons compris la nécessité de préparer une robuste adolescence, pour laquelle les travaux de la vie militaire perdraient de leur rudesse et de leur difûculté. Les sociétés de gymnastes se sont multipliées d'une façon étonnante et magni6que. Peut-être, a l'origine, a-t-on pu FAurire de certains excès. Il y a eu, parfois, dans les manifestations des premières années, des incidents carnavalesques mais il n'en est plus ainsi depuis longtemps, et c'est toujours un spectacle réconfortant que celui de ces belles fêtes annuelles, où des milliers de jeunes Français viennent démontrer brillamment que l'adresse et l'agilité sont toujours des qualités nationales de premier ordre....