Extrait du journal

On peut dire qu'en signant hier une Séclaration commune sur les.affaires de Grèce, les représentants des trois gouvernements de France, d'Angleterre et d'Italie ont accompli un acte de profonde sagesse et de haute prévoyance politique qui aura dans tout l'Orient la plùs grande et la plus salutaire répercussion. La Grèce ne voit pas les puissances occidentales s'immiscer dans sa politique intérieure bien que deux d'entreelles eussent trouvé dans les traités le droit de recourir à une semblable intervention. Elle peut restaurer Constantin, si elle le désire, mais elle est prévenue que ce souverain, qui manifesta son hostilité contre l'Entente aux heures les plus graves de la guerre, demeurera pour les nations qui la composent un ennemi, et que cette inimitié rejaillira par contre-coup sur le pays qui l'aura rappelé. que .l'on. disait f&yorâbie Au rêtâbliôsemcot de Constantin, a été particulièrement bien inspirée, en s'associant à d'avertissement solennel que son retour a motivé. Le comte Sforza a compris toute la force que le cabinet de Rome lui-même ne tardera pas à tirer de la communauté d'action qui vient de se rétablir entre les trois puissances. Il mérite d'en être chaleureusement félicité....