Extrait du journal

Il dénonce la complication des conditions de la vie que des améliorations trop vantées entrainent pour les peuples civilisés. S'il accorde qu'il y a maintenant parmi nous plus de vieillards, il constate avec regret que leur vieillesse ne peut jse défendre contre la décrépitude et que nous ne leur avons guère appris à retarder l'usure biologique. vieillesse mal desservie par des organes atrophiés et dévorée par l'artériosclérose ? Une infirmité de plus! Le régime culinaire qui nous prépare ces jours de cacochvmes, ah 1 vantons-lel Nous sommes arrivés, en matière d'alimentation,àdes raffinements tels qu'une hygiène bien entendue doit condamner les mets épicés qui nous sont servis, parce qu'ils irritent les organes de la digestion et de la sécrétion. Le vrai progrès, d'après M. Metchnikoff, consiste à rejeter la cuisine moderne et à revenir aux mets simples de nos ancêtres. Est-il de même possible de baser sur le développement du luxe, qui a fait tant de mal à la sociétés, une loi générale de l'évolution de l'Univers ? Notre savant se détourne avec mépris de cette voie épicurienne que des sophistes assignent comme carrière à l'humanité. Pour lui, tout n'est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il est au contraire frappé des désharmonies » qui existent dans la nature humaine. Mais, comme il croit au processus continuel de sélection qui explique si logiquement la transmutation et l'origine des espèces par la conservation des caractères utiles et par la disparition des caractères nuisibles, il déclare se rattacher à la conception de la vie qui considère la correction du cycle normal de la vie humaine comme but de l'existence....