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Le Petit Parisien, 31 octobre 1916

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Le Petit Parisien
31 octobre 1916


Extrait du journal

En 1635, il faisait la guerre en Lorraine, qui n'était pas encore française, et dont le duc était l'ajlié de nos ennemis. Presque chaque jour; il écrivait à son grand ministre, le cardinal de Richelieu. Ses lettres sont tristes, car les choses n'allaient pas bien. Le roi était très mécontent de ses troupes, surtout de « sa noblesse volontaire ». Sans doute, il loue la noblesse de plusieurs pays, par exemple celle d'Alençon qui a « donné parole de ne pas quiter » elle a même, dit-il, offert d'aler en Allemagne et partout, pour quel- temps que je voudrai » mais d'autres contingents «ne sont bons que pour faire perdre loneur à celuy qui voudra entreprendre quelque chose avec eux, où il y aura la moindre fatigue à faire quand on veut les envoyer seulement à quelques lieuses dicy, vers Metz ou Nancy, ils murmurent, jurent et disent tout haut qu'ils s'en iront ». Et, en effet, ils s'en vont « quelques harangues, promesses, flateries, menasses que je leur aie pu faire ». Le pauvre roi, si exact à l'accomplissement de ses devoirs, s'indigne, se sert d'expressions violentes, outrées « légèreté et lâcheté » il se lamente Je vous avoue que la mélancolie me mange » il pleure « Je vous écris la larme à l'oeil » ou bien encore « Je cherche consolation partout, mais je ne puis la trouver que en Dieu et après en vous....

À propos

Le Petit Parisien est un grand quotidien français, publié entre 1876 et 1944. Il était l’un des principaux journaux sous la Troisième République.

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