Extrait du journal

Ce sont là d'heureux événements. A coup sûr, ils profiteront moins à la France qu'à l'Italie elle-même, ce qui est fort légitime. Libre désormais de «mener le jeu en Orient comme en Europe centrale, la politique italienne tirera •.«n juste parti des fautes commises par d'autres, qui se laissèrent compromettre et Budapest par des archiducs plus ou Qnoins falots. Mais de cet accroissement d'influence italienne, la France, si elle est sage, ne se montrera pas jalouse. Ce qu'elle doit retenir, c'est que la nouvelle politique italienne rapproche l'Italie de nos alliés d'aujourd'hui et l'éloigne de nos adversaires d'hier. Le comte Sforza mérite qu'on le loue de cette évolution, qui est son œuvre....