Extrait du journal

De son côte, la fédération des professeurs de lycée et du personnel du l’enseignement eco aire féminin s’est préoccupée de la date des vacances ; et le congrès a émis un vœu, auquel il s’était déjà rallié, à la presque unanimité, dès 1908 : « Qu’en aucun cas la rentrée des classes ne soit fixée avant le 1er octobre ; que les petits congés soient intégralement maintenus; que jusqu’à la date de l'ouverture des vacances, quelles qu’elles soient, on assure un travail régulier dans les classes, soit en retardant les dernières compositions de prix, soit en donnant aux examens de passage tout le soin et toute l’ampleur qu’ils méritent. » Voyez-vous, ces professeurs parlent en hommes qui mettent la main à la pâle disciplinaire. Que la date du 1er octobre, pour la rentrée des classes, doive rester hors du débat, les raisons techniques ne manquent pas pour l’établir. Mais la plus forte entre toutes, et qui emporte tout le reste, c’est que d’avancer la rentrée au 15, au 20, au 25 septembre, cela reviendrait à reporter la désertion et la désorganisation de la fin de l’année scolaire au début. En revanche, instituer des vacances légales de dix ou onze semaines, c’est entraîner la masse des lycéens et collégiens à la nonchalance et à l’oubli. Ajoutez que cette mesure, comme le redoutent les professeurs, n’irait pas sans menacer les petits congés, détentes hygiéniques, ni écourter les vacances pascales, relâche nécessaire. Alors, quoi? Entre ces relâches et ce relâchement, peut-être, y a t-il place pour une juste mesure et une règle ferme, que les soucis électoraux, l’indulgence administrative, la complaisance familiale ont doucement abolies Que de gens, à com...