Extrait du journal

C est pourtant ainsi que les choses se sont classées. Après une courte discussion, oùM.Barthou, répondant à M. Georges Berrv, avait donné les explications les plus nettes. M. Vallé est monté à. la tribune. Par une transition assez analogue à celles dont usent parfois certains chroniqueurs, il a déclaré qu’à côté des imprudences matérielles, d’autres imprudences, d’un caractère politique, celles-là, avaient été commises ; et laissant de côté la catastrophe elle-même, il a reproché au gouvernement d’abord d’avoir organisé à Notre-Dame une manifestât ion religieuse, puis de n'avoir pas pris les mesures nécessaires pour empêcher le P. Ollivierde prononcer son singulier discours ; le cabinet, d’après l’orateur, n’aurait d’autre but que de faire un acte de condescendance vis-à-vis du parti clérical, afin de conserver les voix de la droite, indispensables son existence....