Extrait du journal

y tiennent la place ; ils approuvent leurs idées, ils les critiquent parfois, mais toujours avec une égale sympathie. En souhaitant, à tous nos lecteurs le maximum de bonheur pour 1914 et années suivantes, il me semble que ce sont des vœux de famille que je forme. Vœux pour eux et tout ce qui les touche, vœux pour notre France si belle, douce patrie de toutes les grandes pensées, vœux pour la République, seul gouvernement digne de notre pays et de notre civilisation, mais qui doit porter ses fruits, vœux aussi pour notre Provence si belle, si majestueuse, si radieuse en sa robe d’argent, et d’or, terre d'élection et de prédilection où le soleil fait tout ensemble mûrir sur les arbres les fruits les plus savoureux, germer dans les cerveaux les idées les plus généreuses et naître dans tous les cœurs les semences les plus précieuses de bonté et de pué-...