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Le Petit Provençal, 2 février 1911

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Le Petit Provençal
2 février 1911


Extrait du journal

La loi de ce pays veut que le médecin déclare à l’autorité de l’Etat les cas de maladies contagieuses qui se produisent dans la commune où il exerce. Un homme ayant été atteint du typhus à Eisebau. le docteur Franz signala ce fait comme il le devait. En recevant la déclaration du médecin qu'il devait transmettre au sous-préfet — et qu'il ne pouvait sans grand péril pour lui-même garder par devers lui. — le maire éprouva une désagréable émotion. Car il était aubergiste et boucher. Son village attirait iodlé dos touristes et de riches Viennois possesseurs de chapiteaux ou de villas dans les environs, ses meilleurs clients. S’ils savaient que le typhus régnait dans le pays, oc? étrangers resteraient chez eux et c'était pour lui d’abord, pour scs administrés ensuite, une catastrophe....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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