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Le Petit Provençal, 2 juillet 1923

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Le Petit Provençal
2 juillet 1923


Extrait du journal

Le président du Conseil pouvait s’attendre à tout, sauf à ce coup de Jarnac dont ne l’avait même pas prévenu son ami M. Célestin Jonnart, le sénateuracadémicien que le Bloc national a placé en qualité d’ambassadeur au poste d’écoute du Vatican, à ce fameux poste d’écoute dont un partisan désabusé de l’ambassade disait vendredi au Sénat qu’on y entendait vraiment trop de paroles hostiles à la France. tandis que le Saint-Père lui allongeait traîtreusement cette nouvelle botte, M. Poincaré stupéfait devait sans doute murmurer entre ses lèvres cette parole d’amertume et de désespérance : « Tu quoique, paner ? » Mais il n’a pas protesté puobliquement, car le chef du Bloc national ne saurait s’insurger ouvertement contre le pape....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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