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Le Petit Provençal, 3 août 1918

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Le Petit Provençal
3 août 1918


Extrait du journal

Chaque année, au moment où reviennent les anniversaires des premiers jours tragiques de la guerre, l’Allemap.te éprouve le besoin de proclamer urb. et or.‘;i quelle elle n'a rien fait pour provoquer une pareille catastrophe. « Je n’ai pas voulu cela !» a eu l’audace de s'écrier un jour Guillaume II, roi des fourbes et empereur des bandits. Les sujets du kaiser reprennent à leur compte cette ridicule imposture de leur maître. Ils répètent infatigablement qu'ils n’ont pas voulu cela, qu’ils se sont trouvés précipités dans le conflit malgré eux et que la seule guerre qu'ils fassent est une guerre défensive. Ils s'épuisent en efforts de caustique biche pour essayer d'écarter deux les épouvantables responsabilités qui pèsent si lourdement sur leurs épaules....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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  • bouisson
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  • cavalcanti
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