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Le Petit Provençal, 3 octobre 1904

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Le Petit Provençal
3 octobre 1904


Extrait du journal

7< Fermement attachés au principe de Ha propriété individuelle. » Si Von presse ?les diverses déclarations de principes laides au nom du parti radical et radicalsocialiste, il devient évident que c’est cette formule seule qui le sépare du parti socialiste proprement dit. Celui-ci, en effet, ne saurait être confondu avec une vseule des sectes qui le constituent, le 'groupe collectiviste. 11 y a d’autres socialistes que les collectivistes, les nom■munistcs, par exemple, et j’ai connu un vieux communiste qui n’avait pas assez (le sarcasmes à l’égard du collectivisée. Mais, quelle que soit l’aménagement ‘spécial, l’organisation particulière de la société future que prévoient et que désirent les diverses écoles socialistes, il y a un point sur lequel elles tombent toutes d’accord : une des principales causes, la cause capitale même des injustices actuelles, c’est la forme de l’appropriation des richesses dans la société capitaliste, la propriété individuelle des moyens de production. La révolution sociale qu’elles appellent sera essentiellement une révolution économique de la propriété. ■ L’ancien parti de l’Extrême-Gauche, poussé par ses instincts démocratiques a fait de plus en plus aux réformes sociales la place qui leur revenait dans son programme. Retraites ouvrières, création des caisses de chômage, encouragements donnés aux diverses formes de groupements, mutualités, syndicats} application aux ateliers de l’Etat de la journée de huit heures, par exemple dans les arsenaux de la Marine, l’œuvre sociale du parti radical-socialiste, qu'elle soit...

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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