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Le Petit Provençal, 5 octobre 1924

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Le Petit Provençal
5 octobre 1924


Extrait du journal

On a dit que Lamartine avait eu une sorte de prescience de la Société des Nations. L’auteur de la Marseillaise de la Paix, hymne d’une belle hardiesse et d’une chaude éloquence à la réconciliation des peuples, est incontestablement ,un des précurseurs du pacifiste. Et ces vers de lui que l’on évoquait il y a quelques jours (ils se trouvent dans la dix-huitième méditation Ressouvenirs du lac Léman) sont intéressants à relire après le vote, par les délègues des nations réunis à Genève, de la Charte de paix : Oue Gonèvo A nos pieds ouvre son libre port : la liberté du faibli est la gloire du ion. Que sous les mille esquissé dont ses eaux sont ridées, Palmyre européenne au confluent d’idées Elle voie en ses murs l’ibère et le Germain ; Echanger la pensée en se donnant la main....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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