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Le Petit Provençal, 6 janvier 1887

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Le Petit Provençal
6 janvier 1887


Extrait du journal

Je cherche nos fautes de la meilleure foi du monde : prêt à en faire pénitence si j’en trouve. Où est notre crime ? — Est-ce, par hasard, d’être restés fidèles wv, npe d'autres ont abandonnées d’abord, combattues ensuite ? — Que quelques-uns des nôtres, après les avoir passionnément défendues, sont arrivés de très bonne foi à les trouver prématurées : je veux l’admettre : mais ce changement d’opinion ne peut pas être obligatoire : acceptons (sauf examen) qu’un républicain ait le droit de se réconcilier avec les institutions monarchistes : un républicain a bien aussi le droit de rester partisan des réformes républicaines : il serait absurde de le lui refuser : non, notre crime en République, ne peut pas consister simplement en ce que nous sommes des radicaux convaincus....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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