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Le Petit Provençal, 6 octobre 1929

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Le Petit Provençal
6 octobre 1929


Extrait du journal

Stresemann, lui, était un homme des temps nouveaux. Je le vis bien lorsqu’il lit porter ses principaux efforts sur l’admission de l'Allemagne à la Société des Nations. Lorsque cette idée, qui ue rencontre plus aujourd’hui un seul contradicteur, fut, en Allemagne comme en France, longuement combattue, il s’entêta, patient et acharné. Il était devenu, à Genève, l'un dos personnages essent::1s et sir Austen Chamberlain a pu lui décerner ce mot d’ami que 1 s Anglais 11e prodiguent, pas. M. Briand doit éprouver aujourd’hui une certaine et légitime mélancolie de se voir seul au pouvoir et, par bonheur, fort bien portant, des Trois qui forgèrent les premières chaînes d'or de la Paix. Si nous 31 o us associons aujourd’hui au deuil de l’Allemagne, ce n’est pas seulement par une habitude française de courtoisie, c’est par un gentiment de reconnaissance directe, parce qu’il fut l’un de ces Européens dont nous avons désormais plus besoin que de certains réactionnaires rancis....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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