Extrait du journal

Essen, 7 Septembre. / Il y a, en France, des partisans et des Adversaires de l’occupation de la Ruhr. INous n’entreprendrons pas ici de défendre l’une ou l'autre thèse et nous nous ^plaçons en présence du fait accompli. 'Au surplus c’était là, en somme, notre .dernière carte et il semble bien qu’au point de vue pression sur le Reich, nous avons atteint notre but. Le Léviakhan allemand fait eau de toutes parts, et il suffit de faire un tour à Francfort pour se rendre compte de la portée de notre geste. Il n’est pas douteux que la situation économique effroyable dans laquelle l’occupation de la Ruhr et ses conséquences, — résistance passive, dépréciation du mark, chômages, arrêts de l’industrie et du commerce d’exportation. — ont mis le Reich, ne soit de nature à inspirer aux Allemands avisés de sages réflexions sur la nécessité d’exécuter leurs engagements. C’est à cela qu’on doit l’attitude plus conciliante des dirigeants du pays....