Extrait du journal

Qu’a donc dit M. Chautemps ? Après Fintervention plutôt aigre de M. Montitan, qui lords son jeune talent jusgu’u limitation des défauts oratoires de M. Cailloux, le président du Conseil sens forfanterie, comme sans grandiéloquence, a fait ressortir toute la gravité du rote que la Chambre allait émettre. Simplement, avec une lucidité impressionnante. il a fait le tableau de la situation financière et des remèdes proposés. « il n'est pas vrai, s’est écris M. Chautemps. que le gouvernement délibère ou agisse sous la contrainte des fonctionnaires, ceux-ci comprennent., dans leur immense majorité, qu’en cette période de chômage et de misère, il leur faut accepter un sacrifice modéré. Za raison et la solidarité sociale le commandent d’autant plus, que les petits fonctionnaires seront exonérés de tout prélèvement direct. Elevant alors le débat, et le transportant sur le plan politique, le président du Conseil se demande si le pays désire une nouvelle crise ministérielle, et si même l’Union nationale, que certains de ses défenseurs, précise-t-il, rendent bien difficile, n’arriverait pas après la catastrophe ?»...