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Le Petit Provençal, 10 juillet 1936

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Le Petit Provençal
10 juillet 1936


Extrait du journal

Quelqu'un a fait, A Genève, cette remarque amère que la liquidation de la guerre italo-èthiopiennc eût été, pour le pays vaincu, moins douloureuse et moins accablante, si la Société des Nations n’avait pas existé. Il parait, en bellot, que Mussaline a songé sérieusement à offrir la paix au Négus, et cela par deux foi.-. Mais les offres auraient été rejetées, simplement, parce que l’Angleterre attendait, avec confiance, un retournement de la situation. Et aussi, sans doute, parce que l’Abyssonie croyait à une intervention efficace des nations aux côtés desquelles elle s’était assise è. Genève....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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