Extrait du journal

Je me souviens d’une conversation que j’ai eue un jour, tout à fait au début de l’existence du ministère actuel avec un officier républicain. Comme, après l’avoir félicité de ses sentiments, je m’étonnais auprès de lui de l’attitude réactionnaire et cléricale de la très grande majorité de ses camarades et de l’espèce d’affectation qu’ils mettaient à l’afficher : 11 ne faut pas vous en étonner, me répondit-il, c’est l’attitude contraire qui devrait plutôt vous surprendre. Mes camarades, ajoutat-il, se conduisent comme de bons militaires, bien disciplinés! Ils ne font que ce qu’ils voient faire au-dessus il’eux. Un officier, ne l’oubliez pas, vit dans la continuelle préoccupation des actes, de l’attitude et je dirai même de l’état d’esprit des chefs qu’il a au-dessus de lui. Ceux-ci, meltent-üs leur képi sur i’oreille, vite il donne au sien la mime inclinaison; portent-ils four-...