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Le Petit Provençal, 11 avril 1934

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Le Petit Provençal
11 avril 1934


Extrait du journal

Ainsi que la descrip timon populaire n’a cessé de le représente ter, il porte toujours une barbiche et d’as set fortes moufta chues qui sont actuel lament complète ment blanches. Le bruit s’était répandu, hier, que M. Anatole Deibler avait tenon né à continuer ses fonctions de cour rebu et qu’il les avait passées à son neveu Comme on voit, il n’en est rien, et l’exécuteur des heu tes œuvres ne songe nullement à ban donner son emploi.’ Au cours de ces heu ses que l’on va vivre dans la nuit froide; de nombreuses mé lutes paraîtront inoccupées, notai ment quand le mon tale de la guillotine sera achevé. Deibler en profitera pour se laisser aller à quel bues confidences. En effet, cet homme dont le mutisme est devenu proverbial, en réponse à une bues timon que lui posera l’envoyé spécial d’un journal anglais, dé clamera que, s’il n’a pas encore comment né à écrire ses mé moires. c’est qu’il a tend d’avoir amassé d’autres souvenirs....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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