Extrait du journal

M. Charles Benoist est vivement frappé des défauts de notre constitution politique et il n’éprouve qu’une admiration médiocre pour ceux qui nous ont dotés, en I8«o, de cet instrument imparfait. Aussi nous propose-t-il divers remèdes qui ont pour objet de mettre un terme à tous les abus et d’assurer le fonctionnement normal de la République idéale. Parmi ces remèdes, il y a le vote secret, il y a la représentation proportionnelle, mais il y a aussi l’établissement d'un rouage constitutionnel qui nous manque, je veux parler d’une Cour suprême chargée de préserver la Constitution des injures que lui inflige, parait-il, la toutepuissance parlementaire....