Extrait du journal

Que les nationalisées cherchent, par tous les moyens, à discréditer et à ruiner le régime parlementaire, il y a belle luieile joie chacun le sait. Toute discussion sérieuse, calme, digne, telle, en un mol, qu'elle convient au Parlement d'un pays libre, va à l'encontre de leur but et leur enlève une partie de leurs espérances. Ils ne peuvent pas s’y résigner. De là cette obstruction systématique et «le parti pris, à laquelle on se heurte à chaque instant. Vociférations, injures, calomnies avaient été jusqu'ici leurs armes habituelles. L’un d’eux a trouvé mieux. En venant, sans mot dr e et de la façon la plus ti al tresse, assommer à moitié le ministre de la Guerre, paisiblement assis à son banc, l’ex-professcur — je n’en suis pas plus lier — Syvenu a donné la mesure de 1 audace, disons mieux, de 1 insolence de ses pairs. Désormais, c’est entendu : on ne pourra plus siéger à la Chambre que le revolver au poing, et si un chien enragé s’égare dans les gradins, on saura comment discuter avec lui....