Extrait du journal

• Les communistes ne manquent jamais l'occasion de se mettre à travers de nos manifestations, si nécessaires,; d’union républicaine^ i Je*parle des chefs, je veux dire ceux qui reçoivent peine ac cadavrer les ordres de Moscou. Je sais très bien que dans les provinces, et même à Paris, les Braves militants qui ont été séduits par ce qu’ils croyaient être I avant-garde de la démocratie, sauront rejoindre en temps voulu le gros de l’armée et marcher au canon. Ils ont la République dans le sang, et ils la défendraient,, de même qu’ils auraient vite fait de jeter aux orties la défroque anti-patriotique, si vraiment l’indépendance du pays était de nouveau menacée. f H y a probablement des communistes à* l’arsenal de Toulon ; cela ne les a pas empêchés, sans doute, de se joindre au télégramme émouvant envoyé par leurs camarades à la manifestation Pelletan. Le peuple ne se soucie pas des exclusives, ni des discussions de pédants ; if aime qui le défend et il défend qui le sert. 1 Au contraire, humanité a raillé non pas Pelletan, qui tout de même est audessuS de toutes les attaques et qui a plus fait pour les travailleurs, et qui a plus efficacement agi contre les puissances d’argent que n’importe quel communiste. Mais elle a souligné que le même Pelletan, aujourd’hui acclamé par les radicaux,- a été lâché par pas mal d’entre eux à l’heure où il fallait le défendre....