Extrait du journal

Le réputé critique militaire suisse base sa conviction sur V « état d'affaiblissement relatif » où se trouvent à l'heure actuelle les armées allemandes et autrichiennes. « bans cet état d'affaiblissement relatif, explique-t-il, elles doivent occuper des fronts étendus face à de premiers adversaires, sans doute éprouvas aussi, mais dont les ressources présentes et futures restent supérieures. L'entrée en ligne de l'armée italienne aurait pour effet d'ajouter à cette supériorité numérique, accompagnée d'une extension du iront. Est-il admissible que, dans ces conditions-là, les Austro-Allemands procurent à leur nouvel adversaire la ressource supplémentaire de l'armée fédérale, dont toutes les troupes de montagne, libérées sur le front sud, viendraient prolonger dans les Grisons, face au Tyrol, l'aile gauche italienne, tandis que larme de campagne s'opposerait aux Allemands dans la Suisse orientale ? »...